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Vocabulaire

Balisage

Balisage

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Sur les chemins de randonnée, on peut rencontrer des marquages pour la randonnée VTT, pour les randonnées équestres, pour la chasse, pour les pistes de ski de fond…

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Pour la randonnée pédestre, on distingue :

  • Les GR : les chemins de Grande Randonnée sont balisés avec des traits horizontaux blancs et rouges. Ce sont des chemins souvent linéaires – allant d’un point A à un point B.

  • Les GRdP : les sentiers de Grande Randonnée de Pays sont balisés avec des traits horizontaux jaunes et rouges. Ce sont des boucles.

  • Les PR : les chemins de Promenade et Randonnée (ou Petite Randonnée) sont balisés le plus souvent d’un trait jaune. Dans certaines régions un code couleur est utilisé suivant la durée des marches. Ce sont des itinéraires d’une durée maximale d’une journée.

 

En France, les chemins de randonnées sont entretenus par des baliseurs bénévoles de la Fédération Française de Randonnée Pédestre et balisé comme suivant :

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Dénivelé

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A quoi ça sert ?

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Le dénivelé sert à estimer la difficulté et le temps de parcours d’un itinéraire, que ce soit pour préparer un itinéraire chez soi ou effectuer des choix stratégiques une fois sur le terrain.

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Sur du plat, on estime principalement la difficulté d’un itinéraire et le temps pour le parcourir à partir de la distance totale (et d’autres paramètres comme le type de terrain, la condition physique, le poids du sac, etc.). Mais lorsqu’un itinéraire est vallonné, il faut également prendre en compte le dénivelé, et dans le cas d’un itinéraire très pentus il est même plus représentatif de l’effort que la distance.

 

Connaître le profil d’un parcours et le dénivelé de chaque section permet aussi d’anticiper l’orientation sur ce parcours. En effet, cela permet de suivre sa progression et éventuellement de se rendre compte d’une erreur d’orientation (on peut savoir que l’on va monter une crête pendant 1 heure puis descendre 15 minutes).

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Qu’est-ce que le dénivelé ?

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Le dénivelé est la différence d’altitude entre deux points géographiques. On parle alors de dénivelé global lorsque l’on fait la différence d’altitude entre le point d’arrivée et le point de départ. Par exemple votre point de départ est à 1000m d’altitude et que votre point d’arrivée est à 1500m d’altitude, le dénivelé global est de 500m.

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Mais souvent on s’intéresse plutôt au dénivelé cumulé, comme dans le cas d’un itinéraire en boucle où le dénivelé global est de 0m (ce qui n’est pas très intéressant pour un randonneur). Le dénivelé cumulé prend en compte toutes les montées, et toutes les descentes. Le dénivelé cumulé positif est la somme des dénivelés de toutes les montées et le dénivelé cumulé négatif est la somme des dénivelés de toutes les descentes. Ils sont beaucoup plus représentatifs de la difficulté du parcours (on sait combien de mètres on va monter et descendre).

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Comment calculer le dénivelé pour une randonnée ?

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Sur la majorité des itinéraires proposés dans des guides ou sur internet, cette information est souvent indiquée en plus de la distance, à moins que l’itinéraire ne soit suffisamment plat pour que ça n’ait pas grande importance. Il est possible de le calculer directement sur une carte grâce aux courbes de niveau, grâce à un GPS, ou à l’aide de logiciels ou services en ligne (ex : Openrunner, Visorando, Géoportail, etc). On peut aussi l’obtenir après une randonnée en enregistrant une trace avec un GPS ou en enregistrant l’altitude avec un altimètre (c’est ce que l’on fait !).

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Il n’y a pas de valeur exacte pour un dénivelé, car une des raisons des disparités dans les mesures est la méthode de mesure (sur une carte à la main, avec un logiciel, avec un GPS, etc.). Et suivant le logiciel utilisé (et le nombre de points enregistrés) les valeurs peuvent grandement changer. En effet entre les points A et B si on prend 1000 mesures, on aura une valeur bien plus élevée qu’avec 10 mesures. Le « pas » pour définir le nombre de mesures par unité de longueur n’est pas défini.

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Courbes de niveau

 

A quoi ça sert ?

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Les courbes de niveau permettent de représenter le relief sur les cartes topographiques. Elle permettent donc de visualiser sur une carte en 2D un relief en 3D. Cela peut être utile pour s’orienter, pour savoir quelles parties d’un itinéraire sont en montée ou en descente, ou pour connaître la pente. Cela permet donc d’estimer le dénivelé d’un itinéraire, ce qui permet de bien préparer une randonnée.

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​Qu’est-ce que c'est ?

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Une courbe de niveau est une ligne imaginaire qui relie des points qui sont à la même altitude. Deux courbes de niveau adjacentes sont espacées d’une certaine distance que l’on nomme équidistance et qui dépend de l’échelle de la carte et du relief (elle est donnée dans la légende de la carte).

Les courbes de niveau sont représentées sur les cartes topographiques par des traits fin continus et des traits épais continus (toutes les 5 courbes sur les cartes de l’Institut National Géographique). Les courbes épaisses qui sont appelées les courbes maîtresses ont souvent un nombre associé qui donne leur altitude (voir exemple). La base du nombre indique le bas de la pente (nombre orienté en fonction de la pente). Il y a parfois des courbes de niveau en pointillés dans les zones sans grand dénivelé, elle sont à semi équidistance.

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Comment les utiliser ?

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Plus les courbes de niveau sont serrées, plus la pente est importante. Ceci permet de connaître la difficulté d'une section ou de repérer un ravin ou un obstacle infranchissable. Quant à marcher le long d'une courbe de niveau, cela signifie qu'il n'y aura pas de pente et que ce ne sera donc pas fatiguant. Il ne faut pas oublier que les nombres indiquant l'altitude sur les courbes de niveau maîtresses sont orientés et que le bas du nombre correspond au bas de la pente, ceci permet de ne pas confondre un sommet et une cuvette !

 

Exemple : voici la carte topographique d'une randonnée

 

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Des deux courbes de niveau repérées à 225 et 250 mètres d'altitude, on peut déduire l'équidistance. Il faut 5 courbes de niveau pour passer de l'une à l'autre, donc pour monter de 25 mètres. Ainsi l'équidistance est de 25/5 soit 5 mètres. Entre chaque courbe de niveau il y a donc une distance de 5 mètres. Ceci permet par exemple de connaître le dénivelé que l'on ferra pour aller du Point 1 au Point 2 du sentier rose : il y a 8 courbes de niveau entre les deux points, donc 40 mètres. De plus en regardant le sens des chiffres (le haut du chiffre montre le haut de la pente) on peut savoir que cette partie est en descente.

 

On peut aussi repérer les sommets grâce aux courbes de niveau.


Enfin, on peut voir sur cette carte des différences de pente. Par exemple, sur la zone 1 les courbes de niveaux sont très rapprochées donc la zone est très pentue, alors que sur la zone 2 les courbes de niveau sont plutôt éloignées, donc on est dans une zone plus plate, moins pentue.

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Pour conclure, les courbes de niveau sont très utiles pour se représenter le relief à partir d'une carte topographique, mais bien sûr ce ne sont pas les seules informations importantes présentes sur une cartes. Nous verrons cela dans d'autres articles.

Dénivelé
Courbes de niveau
Graphe altitude.png

Ce graphique montre l'allure des courbes de niveau en fonction de l'altitude d'une montagne. La précision concernant le sommet est ainsi limité par l'équidistance entre les courbes (c'est-à-dire l'espace entre deux courbes de niveau adjacentes), ici de 20m.

Altitude (m)

Euzet carte topographique.PNG

Courbe de niveau maîtresse à 255m d'altitude

Courbe de niveau maîtresse à 225m d'altitude (tout le long de la courbe)

Sommets

  • Point 1

  • Point 2

Zone 1

Zone 2

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